Une histoire en Brusseleir, une fois!

Note: cette petite histoire est un petit délire que j’ai eu il y a quelques temps car des camarades québecois et français se moquaient gentillement des accents belges. Alors, je leur ai répondu. Et en plus, je l’ai même mis en vidéo!

Aujourd’hui, je vais vous raconter une petite histoire. Pas n’importe laquelle, je vais juste vous raconter ma soirée d’hier. Mais pas n’importe comment. On va le faire…en Bruseleir, les copains ! Oui, c’est du Bruxellois. Ce que les copains français confondent avec du « belge » en général. Sinon, il y a aussi le Wallon, qu’on parle en Wallonie et le flamin qu’on parle en Flandres. J’ai d’ailleurs glissé un ou deux mots wallons dans mes babelages. Sauras-tu les retrouver ?

Vous êtes prêts ? Faites blinquer vos brols, prenez bien l’accent qui convient, parce que ça va swinger ! T’es geluche ? Alleï, c’est parti ! Et comme je suis un type sympa, vous pourrez même voir et entendre Greg raconter cette histoire! La transcription est bien sûr en-dessous!

Avec Marcel, pendant qu’on regardait les réclames, on s’est mis à crever d’fwin. On s’est dit qu’on allait bien smochterer une mitraillette poulycroc andalouse à la Friture Antoine. On a donc mis nos slashes et une fois rentré dans notre koech, on est parti volle-gas ! Mais la voiture devant nous n’a pas mis son clignoteur, et bardaf, c’est l’embardée ! Mais quelle klet ce peye !

La koech complètement kapot, on s’est mis à marcher, la frite n’attendait pas. Bien sûr, on se tape une belle drache alors on se réfugie vite fait dans une aubette. Là, il y avait un beau snotneus qui se retirait une grosse snotebelle en stoemelings.

« Amaï, beek, c’est dégueulasse, babelais-je »

Enfin, arrivé place Jourdan, nous sommes tombés de notre sus. La friture avait disparu ! On a donc décidé d’aller sketter des pils et des mazouts dans un stameneï. Un vrai guet à pintes !

Le sol du caberdouche pleke comme je ne sais quoi. Ça stink grave, il fait doef, et des peyes sont en train de se puuteler le tich et les ballekes et reluquent les mijoles des fiekes. De vrais zinnekes, je vous dis !

Je tombe direct sur un gros stoeffer qui me propose un concours d’affonds. J’afonne comme un beau diable. Le dikkenek en face, après s’être blafté dessus, se met à wageler. Quel sukkeleir ! Bien sûr, le peïe complètement zat se vautre sur un sacré kastar et l’ambiance se met à chauffer. Mais quels zots ceux-là !

« arrête de faire ton Jan ! Ne me cherche pas des miche-maches », dit celui qui s’est pris le kluutzak dans les pattes. Et lui clache sa flotsjebier dans la tiesse.

Le peïe se prend une belle toefeling, et faut dire qu’il était bien arrangé ! D’ailleurs, les flics ont dû intervenir pour les splitser !

Bon, je vais arrêter de faire mon fafoule et de zwanzer des carabistouilles. Ben oui, je ne suis pas un ziever ! Mais verdomme, quelle soirée, quand-même, j’en suis resté paf !

Petite dédicace à Eurydictine pour son premier glossaire dans son journal et Embellalily, avec sa méthode pour écouter les films qui m’ont donné l’idée d’écrire ces carabistouilles. Et si vous n’avez rien compris, c’est pas grave, voici un petit dictionnaire, une fois!

Image d’illustration de Sam Greenhalgh sous licence CC BY

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2 Commentaires

  1. Le lien vers le dico est en rade, mais c’est marrant, parce que je reconnais pas mal de termes, soit parce que je connais un peu d’allemand, soit parce qu’on a des expressions similaires en suisse-romand, genre « réclames » ou « clignoteur ».

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