Outils de traque 2: les réseaux sociaux

J’ai parlé la semaine dernière des outils de traque sur la majeure partie des sites internet, et j’en ai présenté plusieurs, à savoir Webalizer, StatCounter, les stats de WordPress et Piwik. Mais ces outils de statistiques ne sont pas les seuls à espionner votre activité sur le web, et les champions dans l’espionnite aiguë de vos habitudes de surf sont… les réseaux sociaux.

 

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Pour voir ce genre de choses chez vous en action, il faudra installer deux extensions pour Firefox : Lightbeam et Do Not Track Me. Vous pouvez avoir plus d’informations sur ces extensions dans mon petit billet : des outils indispensables pour votre navigateur internet. Do Not Track Me coupe les connexions des sites, tandis que LightBeam les affiche dans un joli petit graphique.

 

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Lorsqu’un site adopte des boutons de partage sur son site internet, il ouvre la porte à d’autres services qui vont se mettre à écouter et regarder ce que vous faites sur celui-ci. Il n’est nul besoin de cliquer sur le bouton de partage pour que Facebook, Google, Twitter et Linkedin sache que vous avez visité ce site internet ! Je vais le montrer avec mon blog, et pour vous faire la petite démonstration, j’ai désactivé Do Not Track Me afin que vous puissiez vous faire une petite idée.

 

De base, si vous utilisez DNT  et selon les pages ou billets que vous visitez, le compteur de traqueurs va changer. Par exemple, il n’y a pas de bouton de partage sur la page d’accueil, et donc sur celle-ci l’écoute est moins importante. Mais si vous chargez un billet ou une page, le nombre d’espions va sensiblement augmenter. Les réseaux attendent patiemment, enregistrant déjà que vous êtes entrain de lire la page, que vous cliquiez sur le précieux sésame. Il est vrai que c’est pourtant bien pratique, ces petits boutons : un clic et le contenu que vous avez apprécié est partagé à vos contact. Pas besoin de faire une autre manipulation, tout se fait tout seul. Je dois dire que moi aussi, j’ai parfois renoncé à partager certains billets parce qu’il manquait ce bouton : il fallait faire un copier-coller de l’adresse, mettre une petite phrase, et se rendre sur le réseau social pour partager. Et quand on a la flemme…

Reliés à mon blog: Flattr, WordPress, Twitter, Gravatar, Facebook...

Reliés à mon blog: Flattr, WordPress, Twitter, Gravatar, Facebook…

Mais ce n’est pas tout : imaginez que vous avez été quelques minutes sur Facebook, vous ne vous êtes pas déconnecté. Par le biais de petit programme que l’on appelle cookies, Facebook reste actif sur votre ordinateur et continue aussi par ce biais-là à espionner votre activité sur les internets. (Notez que c’est l’utilisation que Facebook en fait, la majorité des sites utilisent ces derniers sans aucune conséquence pour votre vie privée et uniquement pour faciliter votre navigation sur un site).

Quelles solutions apporter ?

Et bien premier réflexe à avoir (et celui qu’on aura tendance à moins suivre), est que lorsque vous avez fini d’aller votre votre mur ou fil sur un réseau social, est de se déconnecter totalement de celui-ci. Ou bien de simplement utiliser un autre navigateur internet. Utilisez également Do Not Track Me et d’autres outils de ce genre, afin de désactiver un maximum les pistages. (voir mon billet précédemment cité).

Et toi, Greg, dans tout cela ?

Bien que je sois soucieux de la vie privée des personnes qui viennent visiter mon site internet, par facilité je garde ces boutons. Mais, comme je l’ai dit dans mon billet sur les compteurs de visite, il va y avoir du changement sur le blog dans ces prochains jours. Le but étant que mon site internet soit le plus vie privée Friendly, ce sera à l’internaute de décider s’il souhaite ouvrir les boutons. J’ai trouvé, par le biais de connard.pro, un système à deux clics, appelé Social Share Privacy. Avec ce système, la personne devra cliquer une première fois pour ouvrir la connexion avec le réseau social, et ensuite une deuxième, pour partager, comme à l’accoutumée.

 

socialshare2

 

L’image ci-dessus résume le principe. Les boutons sont désactivés et pour que vous puissiez partager l’article, il faudra cliquer une première fois dessus (ici, j’ai déjà cliqué sur le bouton Twitter pour que vous puissiez vous faire une idée). Mais attention, utiliser Do Not Track Me ne fera pas fonctionner pour autant le bouton, il faudra donc le désactiver ou désactiver le blocage de l’extension Twitter Badge pour que cela fonctionne.

 

Cette fonctionnalité devrait voir le jour courant juillet sur le blog. Le but étant de vous donner le plus de choix possible quant à la protection de votre vie privée en surfant chez moi. C’est vous qui déciderez de ce que vous laissez comme trace.

 

Désireux de mieux vous protéger en ligne? Retrouvez l’ensemble des techniques pour protéger votre vie privée en ligne sur la page votre vie privée

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Image de Kenneth Freeman sous licence CC BY-NC-ND

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