Petit retour sur l’attaque du tigre

Je voulais revenir un peu sur mon billet précédent, car j’avais besoin d’exprimer encore certains sentiments. Car c’est dans des moments comme celui-ci que j’ai vraiment dur, et que je dois mordre sur ma chique. Pourtant, je sais très bien que d’ici un jour ou deux cela va passer, que c’est juste le trop plein d’émotions ressenties samedi pendant que j’ai écrit mon billet qui sont entrain de s’évacuer. Ecrire ces choses et se les remémorer, ce n’est pas facile pour moi. Ça fait remonter un tas de choses, de souvenirs, de sensations. Mais je devais le faire. Je devais mettre ces sentiments et questionnements quelque part. Parce que oui, même si c’est dur pour moi, je devais le partager. Peut-être que ces textes aideront quelqu’un jour, peut-être que cela pourra permettre aussi à d’autres une compréhension de ce qui se passe dans la tête de quelqu’un qui est désespéré au point de vouloir mettre fin à ses jours.

C’est vrai, je ne demande généralement pas expressément qu’on partage mes articles, je ne le demande que dans la page « me soutenir », sans pousser plus loin. Mais pour « Je me suis fait attaquer par un tigre » je l’ai fait. Parce que s’il est vu, s’il est partagé, je ne pourrai pas revenir en arrière et le dé-publier. Parce que je veux réellement qu’il serve à quelqu’un, et que même si je ne montre pas une bonne image de moi dans ce billet, je ne veux pas qu’il disparaisse dans les méandres d’internet. Alors oui, je vous le redemanderai juste une dernière fois. Partagez mon billet « Je me suis fait attaquer par un tigre ». Et comme je l’ai dit hier sur certains réseaux sociaux, faites encore une chose : si vous connaissez quelqu’un qui est en difficulté, ne faites pas la sourde oreille, tendez-lui la main. N’émettez pas de jugement, soyez juste là pour lui, pour l’écouter. De montrer qu’il a quelqu’un sur qui il peut se reposer. Et s’il est mal au point de tenter de mettre fin à ses jours, oui,c’est vrai, vous aurez mal. Vous aurez envie de le baffer et de lui hurler dessus. Rappelez-vous juste ceci : s’il a commis un tel geste, c’est que sa douleur est plus forte que la vôtre. Alors, asseyez-vous et attendez. S’il a confiance, il parlera. Et soyez juste là pour écouter.

Je continuerai à écrire sur mon passé et mes expériences, je l’ai annoncé dans mon billet « The Summer Of Fail », mais à mon avis ils ne seront pas si intenses. Peut-être qu’un jour, je prendrai mon courage à deux mains et terminerai ce fameux « roman noir », que je risque de rebaptiser, car je n’aime pas ce nom. C’est mon parcours, il n’a peut être pas été facile, mais il m’a forgé tel que je suis et fait de moi ce Greg, qui a soif d’amour, de justice et de bien-être pour tous. Et c’est vrai que j’ai le souhait de m’y remettre, même si cela me fait peur. Pour que ce soit fait une fois pour toute, pour pouvoir y écrire le mot fin et tourner définitivement cette page de mon histoire.

Je ne pense pas que je repartagerai mon billet sur la toile. Il est écrit, il est là pour qui veut. C’est maintenant, je pense, le temps pour que d’autres le propagent sur la toile. Je vous dis en tout cas merci de m’avoir lu, et merci aux personnes qui m’ont envoyé un bravo ou un petit mot.Cela m’a beaucoup touché. Parce que oui, j’ai longuement hésité à appuyer sur le bouton publier. Vos gestes et vos mots m’ont conforté dans ma décision. Merci à vous !

PS : Si vous voulez partager mon billet «je me suis fait attaquer… » sur Facebook, le mieux est de copier-coller l’adresse de l’article dans un statut. Le bouton de partage pour ce réseau ne fonctionne pas très bien et ne s’affiche pas sur votre mur, mais bien du côté des recommandations et mentions j’aime, ce qui fait que ce n’est pas très visible.

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Image de Keith Roper sous licence CC BY