Remarques sur l’assemblée générale de NEWB

Je me permets d’écrire ici, en attendant l’ouverture de l’espace de discussion pour les coopérateurs, afin de faire part de diverses remarques et suggestions concernant la création de NEWB.

Premièrement, je suis réellement enthousiasmé par le projet, et ai déjà encensé ce dernier auprès de mon entourage. Mais selon moi, il y a encore des choses qui coincent et je me permets donc de vous faire quelques remarques/suggestions afin de faire avancer le tout.

1. La transparence

Affirmer la transparence, c’est bien, l’appliquer c’est mieux. Je trouve que le Conseil d’Administration n’est aucun cas aussi transparent qu’il le prétend, et je vous engage à encore plus de cette dernière. Je m’explique: Lors des deux dernières assemblées générales (celles de juin et juillet), nous avons pu voir des chiffres prévisionnels et les dépenses passées. On nous donne un montant A pour telle activité, un montant B pour une autre. Il n’y a pas assez de détails. Nous ne savons pas en tant que coopérateurs quels sont par exemple les salaires qu’ils soient du conseil d’administration ou des employés. (Bien sûr pour ces derniers, l’anonymat doit être requis, mais pour les membres du CA qui touchent un quelconque salaire, celui-ci doit être connu des coopérateurs). Les dépenses diverses, les études de marchés ainsi que les choix de l’acquisition de tels biens ou services doit être motivé auprès des coopérateurs. Je vais dans ce cas citer mon domaine d’expertise, qui est l’informatique: Pourquoi avoir fait appel à une société utilisant des logiciels propriétaires, qui de plus est sont loin de la philosophie pratiquée par NEWB, alors que tout le travail actuel peut être réalisé à l’aide de logiciels libres et qu’ainsi nous gardons la main sur la technologie? En l’absence de plus de détails lors des différentes assemblées, je dois dire que j’ai l’impression de faire un vote aveugle, et c’est pour cette raison que je me suis abstenu de voter sur plusieurs points lors des deux assemblées générales.

2. Vote à distance.

Ici, je propose donc une plateforme de vote à distance pour les futures assemblées générales, un peu comme annoncé lors des deux assemblées. Le parti pirate belge travaille sur une plateforme de vote en ligne justement, et il en existe plusieurs sur le net qui sont libres de droit. Si je propose de mettre en avant celle du parti pirate belge, c’est qu’elle permet de se connecter à l’aide de la carte d’identité électronique belge, et donc on peut appeller à un procédé fiable. Et pour éviter les problèmes de confiance envers le vote électronique, il serait peut être bon de créer une commission chargée du bon déroulement des votes. Pour vous faire une idée de la plateforme de vote à distance entrain d’être créée par le parti pirate belge, vous pouvez le consulter à l’adresse suivante:

http://opinion.pirateparty.be/

 

Une telle plateforme permet également à tout un chacun de faire ses propres propositions ou de faire des amendements, qui est un parfait exemple de démocratie participative.

3. Les coopérateurs C.

Il est vrai que nous avons besoin de plus gros investisseurs, j’en convient tout à fait. Pourquoi, en réalité ne pas proposer aux investisseurs de transformer la coopérative alors en Social Business, qui a été développé par Muhammad Yunus (je vous invite à lire à ce propos son livre très intéressant: Manifeste pour une économie plus humaine)? Nous pourrions limiter les « mauvais investisseurs » par ce biais, en ne prenant que des entreprises qui voudraient investir du capital dans des projets sociaux.

Je reste bien sûr disponible pour tout complément d’information ou précisions, que ce soit par les réseaux sociaux ou par mail. En tout cas, longue vie à notre nouvelle banque!

 

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