Aller jusqu’au bout de ses rêves…

Aller jusqu’au bout de ses rêves d’ados, laisser ses doutes de côté, et les réaliser. Déjà très tôt, j’ai aimé écrire, et au plus loin que je me souvienne, dès mon entrée en secondaire, je voulais être écrivain, et enseigner la littérature à l’université. C’était mon rêve le plus cher d’adolescent. Je me rappelle, vers 12 ans, j’avais une fascination pour Stephen King, et je dévorais ses romans. Je pense que c’est lui qui a mis cette passion, ce désir en moi. J’avais même écrit une petite nouvelle fantastique, mais je n’ai pas réussi à la retrouver. Elle doit être cachée quelque part dans mes archives, mais en tout cas le document informatique semble avoir disparu.

 

1996, quelque part en Toscane, entrain d'écrire...

1996, quelque part en Toscane, entrain d’écrire…

J’ai beaucoup écrit, surtout des poèmes durant mon adolescence, lorsque j’étais amoureux ou que ça n’allait pas. La plupart des personnes qui ont lu mes écrits disaient que j’étais doué, même si en relisant beaucoup de mes textes maintenant, je les trouve assez mauvais ou répétitifs, les même sujets revenant sans cesse.

Les aléas de la vie ont fait qu’à un moment j’ai cessé d’écrire. La réalité du monde, celle où l’on nous assome constamment des termes tels que productivité, travail, emploi,.. m’ont rattrapé et quelque peu effacé mes rêves d’adolescent. Cela n’a pas été facile d’accepter la réalité de ce monde au début, et même encore maintenant, je trouve qu’on nous matraque avec ces termes, et que l’on nous impose une certaine conception de la vie qu’une partie de moi n’arrive à accepter. Mais j’y reviendrai plus tard, dans un autre petit écrit. Même si je n’écrivais plus de poésie, ou racontais des petites histoires, j’ai trouvé à l’époque un autre moyen de le faire, de manière plus déguisée: le jeux de rôles. J’ai fait beaucoup de ces derniers durant plusieurs années, où je racontais des histoires interactives, les joueurs étant eux-mêmes les héros de l’aventure que je racontais.

Mais régulièrement, mon rêve d’adolescent revenait à la surface. Ecrire. Pouvoir vivre de sa plume et ne se consacrer qu’à cela. Je sais, cela peut vous paraitre utopiste, mais j’ai toujours été un doux rêveur. Mais chaque fois, la fatigue, les contraintes du travail ou du monde, faisaient que ce n’était que pensée éphémère. Mais cette pensée, ce rêve, revenait régulièrement. Il y a quelques temps, justement, j’eus même l’idée de créer mon propre monde de jeux de rôles, car cela combinait deux passions: le jeu et les histoires. Mais cela demande beaucoup de temps, et je n’ai pu m’atteler à la tâche comme je l’aurais voulu. Cet univers, post-apocalyptique, inspiré des théories de la conspiration et de touches d’esotérisme, est entrain de  converger vers des petites nouvelles, où je raconte l’aventure de certaines personnes dans ce monde sans foi ni loi. Et vous en verrez certainement le contenu d’ici peu.

Et depuis quelques temps, j’ai recommencé à écrire. J’ai rédigé pas mal d’articles, sur mon blog. Je parle de problèmes de société, de problèmes informatiques, afin de tenter de faire comprendre aux gens divers problèmes, et de montrer qu’on peut renverser le courant, afin de faire une société plus juste. Et depuis des semaines, en fait depuis que ma plume a ressurgi pour mon blog, mon rêve d’ado refait surface. Cette envie, ce besoin d’écrire, occupe une grande partie de mes journées. J’en ai donc parlé autour de moi, sur les réseaux sociaux, et sur ce blog, dans le texte  » Petites pensées qui me passent par la tête « . Avec tous les retours et encouragements que j’ai reçu, j’ai décidé de faire resurgir cette partie de mon moi adolescent encore enfoui dans mon être. Bien sûr, je continuerai à chercher un travail, à vouloir continuer à aider d’autres personnes, et faire part de mon expérience informatique à d’autres, et militer chez les pirates; parce que je sais bien que de toute façon, je ne serai pas écrivain « professionnel » du jour au lendemain! Car je pense qu’il ne faut pas laisser ses rêves de côté. Je pense qu’on peut passer à côté de beaucoup de choses, et garder une partie de son innocence de jeunesse. J’ai décidé de mettre mes doutes de côté, qui, à chaque fois que je pensais écriture, me faisait revenir à la réalité. J’ai décidé d’écouter mon coeur plutôt que ma raison. Car si nous abandonnons nos rêves d’ados, n’est-ce pas une partie de nous-même que nous laissons mourir?

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