Au revoir 2015, bonjour 2016

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Voilà, 2015 vit ses derniers jours pour laisser place dans moins de quarante-huit heures maintenant à 2016. Bien que cela ne soit qu’un petit changement de chiffre, le passage d’une année signifie beaucoup pour un tas de monde : de nouveaux espoirs, de nouvelles résolutions à tenir. Comme si ce changement de chiffre signifiait un renouveau. Avant de vous souhaiter mes bons vœux, je voulais vous parler un peu de mon année 2015, et bien sûr vous parler un tout petit peu de mes projets pour cette nouvelle année.

Globalement, 2015 a été pour moi, et je pense pour beaucoup d’entre nous, une année assez difficile. L’actualité n’a pas aidé non plus à relever l’ambiance planétaire qui nous pousse au marasme. J’ai commencé l’année par une grosse déprime, sur mon activité d’écriture, qui a précédé une grosse remise en question : sur ma manière de concevoir mon écriture sur le web, sur le fait d’avoir difficile à lâcher prise, d’être pris dans la spirale infernale des statistiques. Au final, je n’écrivais plus pour moi, mais juste pour voir ce compteur gonfler ou du moins le faire tenir à une centaine de visites par jour. Mais je ne vais pas vous plonger dans le marasme des petits soucis de Greg. Parce que si je regarde l’année qui vient de s’écouler, elle a été extrêmement enrichissante, pleine de rencontres et de découvertes.

Ma grosse déprime m’a fait remettre en question ma manière de concevoir l’écriture. En étant derrière mes statistiques, je n’écris plus pour moi, pour me faire plaisir, et cela m’a rongé. Supprimer tous ces outils m’a enlevé une grosse épine du pied, et m’a même soulagé. Au final, j’en ressors grandi, et les échanges sur mes écrits et billets ont été bien plus riches. J’ai beaucoup moins posté d’articles, mais j’ai pu me consacrer à bien des projets : « Salut, moi c’est Greg » a enfin été terminé près de dix-sept ans après son commencement, et terminer l’écriture de mon histoire a encore été pour moi l’occasion de réfléchir sur la vie, de pousser mes réflexions sur mes choix et le monde qui nous entoure. J’ai également lancé « les douze foutus cailloux d’Alinora », et même si l’histoire n’est pas encore comme je le souhaite, je vois que j’ai pas mal progressé.

J’ai fait des tas de rencontres cette année, des personnes que je suivais et avec qui j’échangeais sur le net : Stéphane, mais aussi Pouhiou, Epondyle, l’Ours, plein de gars de chez Framasoft, Neil Jomunsi, Genma, Cloé et Tat, qui me suivent sur Wattpad et sont venues jusque chez moi pour venir chercher un exemplaire dédicacé de mes livres. Même si par moment, j’étais intimidé, j’ai particulièrement apprécié ces rencontres et ces échanges. Et grâce à Pouhiou, son enthousiasme, ses dons désintéressés, j’ai franchi le pas en libérant tous mes écrits dans le Domaine Public, étape ultime dans mes réflexions sur le lâcher prise et le don de mes histoires au monde.

Au final, vous êtes de plus en plus nombreux à me soutenir, à partager mes histoires et autres écrits, et rien que le voir, dans vos messages, cela me fait extrêmement chaud au cœur. Je voulais vous remercier pour tous ces beaux gestes. Il m’ont bien aidé à retrouver le moral et reprendre confiance en moi. En cette fin d’année, je devais participer à mon premier salon, qui a malheureusement été annulé. Je n’avais plus le sous, suite à la constitution du stock de mes livres, et vous avez été nombreux à répondre à l’appel sur Facebook. Parfois de personnes dont je n’avais plus de nouvelles depuis des lustres. Voir cet élan pour acquérir mes livres m’a aussi réchauffé mon petit cœur. J’espère, si vous lisez ces lignes, que la lecture d’ « Histoires bloguesques » et de « Salut, moi c’est Greg » vous a plu et touchée (et il m’en reste encore, si jamais vous voulez ces histoires en livres et dédicacées, n’hésitez pas à me contacter).

2016, sera une grosse année pour moi. Je ne voudrais pas trop vous en dire, mais j’ai des gros projets sur le feu. La priorité sera cependant mise en début d’année sur le projet « inception » qui est une histoire dont je suis plutôt fier, même au stade encore de brouillon. Et il sortira d’une autre manière que mes autres récits. Car oui, je compte encore expérimenter de nouvelles méthodes, comme pour chaque livre/histoire. Et je compte enfin finir Opération Bombe Humaine, toujours en début d’année, afin que ce projet soit aussi derrière. Pour le blog, on verra. Je risque de changer ma politique éditoriale, point auquel je réfléchis depuis un petit temps. Mais ma réflexion n’est pas encore assez mûre pour en parler. Et pour finir, je suis chargé de m’occuper de plusieurs ateliers lors de la semaine du numérique en avril (je vous en parlerai bientôt).

Comme vous le voyez, je ne vais pas me reposer sur mes lauriers en 2016. J’ai d’ailleurs pris un peu de temps pour moi ce mois-ci pour me reposer et être fin prêt le premier janvier. J’espère vous voir encore plus nombreux m’accompagner l’année prochaine dans mon aventure d’écriture, car vous le verrez, cela va swinger dans la casa du Greg !

Je voudrais terminer ce billet en vous disant une dernière fois merci. Merci pour cette année si riche en échanges et en partage. Et je vous souhaite le meilleur pour l’année qui arrive. Non pas les banalités échangées, chaque fois que l’on se souhaite des vœux, mais bien que vous réalisiez vos rêves les plus fous. Parce qu’ils sont à votre portée, ils attendent que vous leur ouvriez votre petite porte intérieure. N’attendez plus, réalisez-les. Je vous souhaite tout le bonheur du monde, et que vous le propagiez à votre entourage. Car selon moi, ce n’est que comme cela que le monde changera et que 2016 sera une année du tonnerre.

Sur ce dernier mot, je vous retrouve en 2016 !

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Image de Frankieleon sous licence CC BY

6 Commentaires

  1. Je ne comprends pas un point : tu dis t’être focalisé sur les statistiques. C’est un fait. Sachant que ton blog n’est pas lié à des partenariats publicitaires, pourquoi alors s’être soucié à ce point de tes statistiques ?

    D’ailleurs, Greg, de quoi vis-tu ? Je me suis tjrs posé la question, sachant que tu ne dégageais qu’un faible revenu de tes activités internet.

    Pour l’année 2015, comme toi, j’ai ressenti de grandes difficultés néanmoins contrebalancées par des réussites (entre autres, une plus grande confiance en moi et par extension des projets pour l’avenir).

    Je te souhaite une heureuse année 2016.

    Pil’

    PS : Navré de t’avoir heurté en 2015, il m’arrive parfois d’être désagréable ‘-.- Foutu caractère breton! ^,^

    • Hello,

      Le jeu des statistiques est assez pervers, même si tu n’as pas d’objectifs publicitaires derrière. Je le remarque chez d’autres personnes également: le stats qui grimpent gonflent ton égo, a quelque chose de grisant, et tu fais tout pour les faire grimper. Et si ça ne marche pas, on l’égo est meurtri et on se sont mal.

      Ben je survis 🙂 J’ai de temps en temps des allocs, je donne des cours, des formations de temps à autre, pour le reste c’est surtout madame qui pousse le ménage. C’est pas facile tous les jours, mais tant que le petit fifi ne manque de rien… 😉

      Content pour tes projets, j’espère qu’ils se concrétiseront 🙂 Je te souhaite également une excellente année 😉

      PS: pas de soucis, et je ne pense pas que ce soit lié au caractère breton, je pense qu’on a tous nos mauvais jours 😉

      • Comment cela fonctionne-t-il pour les allocs, en Belgique ?

        Si ça peut te rassurer, je suis dans une situation tout aussi précaire que la tienne… Ce qui me sidère, c’est le manque d’avenir professionnel dans les emplois que j’ai occupés. Tu commences le job plein d’espoir, tu réalises très vite l’absence de clarté dans le dit-job et enfin, tu en reviens – en fin de contrat – au point de départ, çàd au chômage O.o ‘-.-

        A bientôt vingt-sept printemps, j’en viens à me demander quand vais-je décrocher un emploi + ou – décent, avec des perspectives ^.^

        • Hello,

          Le problème selon moi est que le travail, il y en a de moins en moins. L’automatisation, les remplacement du travail par un bot, font que l’emploi disparaît. C’est une des raisons pour lesquelles je milite pour un revenu de base.

          Pour la Belgique, il faut avoir bossé un certain temps. ça n’arrête pas de changer, les conditions deviennent de plus en plus drastiques et les gens se font virer du chômage à tour de bras.

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